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CANCER

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Que pensez-vous de votre refus de suivre le protocole médical ?

Lorsque l’on décide de ne pas suivre les dictats de la médecine traditionnelle, ou que l’on porte un avis, un jugement ou une critique sur le protocole que l’on nous propose, nous nous retrouvons jugés comme des parias, des dissidents…

Peu importe la justesse ou la véracité de notre argumentation, le simple fait de remettre en cause ce qui est établi par des « savants », des scientifiques, des personnes qui ont fait des études, qui ont investis leur temps, leur argent dans l’établissement de règles appuyées par des raisonnements, est une aberration. Comment se pourrait-il qu’un simple patient, une personne malade certes, mais n’ayant pas eu accès à toutes ces informations, formations et grandes écoles, puisse prétendre connaitre un moyen de résoudre l’équation qu’est une maladie. Pour prétendre connaitre le fonctionnement d’une maladie, il faut en être passé par tout un apprentissage de connaissances et de règles.

Que se passe-t-il donc lorsque l’on remet en cause le protocole proposé ? Eh bien, les portes se ferment, le dialogue disparait (s’il n’a jamais existé d’ailleurs car le monologue du médecin est fréquent lors de la mise en place du protocole de soins) et les menaces apparaissent.

Vous ne pouvez pas remettre en cause les soins que l’on vous offre. Ils sont là pour vous guérir ! Si vous ne les suivez pas, vous allez mourir !

La peur s’installe…



Il faut donc une sacrée dose de courage pour poursuivre dans sa décision malgré ces menaces de mort assurée…

J’ai décidé de faire ce choix, malgré l’ombre que dessinait le milieu médical. Je suis partie d’un principe simple : TOUT PART DE SOI !

Nos maux sont des mots et la maladie ramasse ce que nous avons du mal-à-dire.

Si la maladie venait dans ma vie, c’était pour me signifier quelque chose. Le mal me dit. Le mal me parle. Mais que voulait-il me dire ? Quel pouvait être le message transporté par une telle violence ? Si mon corps, mon mental ou ma vie avait créé cela, je devais avoir le moyen de le régler. Je devais être capable de m’écouter, de comprendre ce que mon corps, ultime rempart de mon émotionnel, avait à me dire. Je devais trouver les tenants et les aboutissants d’une telle expression.

Quelles étaient mes pensées les plus secrètes, les émotions les plus enfouies, les chagrins les plus inavouables, les blessures les plus refoulées… tout ce petit monde intérieur qui n’avait pas pu s’exprimer et qui avait choisi le silence des mots provoquant le cri des maux…

Mon premier travail fut d’analyser dans quelle partie de mon corps s’exprimait le maux. Et oui, chaque organe ou chaque chair est porteur d’un sens, d’une signification. Pour n’en citer que quelques-uns : Les poumons sont reliés à la tristesse, le foie à la colère, les reins à la peur, les soucis à la rate/pancréas, le cœur à la joie/ exaltation…



Une fois localisé le lieu, il me fallait trouver dans ma propre histoire les liens émotionnels refoulés. Ce fut un travail laborieux car les informations sont bien dissimulées sinon le corps n’aurait pas eu besoin d’aller jusque-là. Faire le choix de faire remonter à la surface cet émotionnel meurtri et incompris n’est pas une mince affaire car une fois que l’on sort le lapin du chapeau, la question suivante est : qu’allons-nous en faire ? Et bien il faut le traiter. Le traiter cela veut dire le réintégrer avec douceur, s’autoriser un pardon total et inconditionnel de n’avoir pas su prendre soin de soi et d’avoir choisi de ranger le problème sans le traiter au préalable. D’avoir été dans le déni, le refus de voir, la facilité, d’avoir trouvé des compromis pour ne pas entrer en conflit avec soi-même ou avec le monde extérieur. On ne peut hélas pas modifier le passé mais on peut changer le regard que l’on porte sur lui. On peut comprendre que, à l’époque, nos peurs nous ont paralysé, nous ont empêché d’agir sereinement. Et l’on peut se pardonner cela. On peut éventuellement, si c’est possible, réparer, rectifier notre attitude, demander pardon aux tiers à qui l’on a fait du tort. Tout ce pardon permet de trouver la paix. Et c’est ce que demande le corps lorsqu’il enclenche un processus de « mal-à-dit ». Il demande à ce que l’émotionnel soit en paix. Que les remords, les regrets, la colère, la tristesse disparaisse… Que la joie s’installe, que l’énergie re-circule correctement.

La foi est importante également. Croire en soi, croire en sa capacité de guérir.



Si la foi en soi n’intervenait pas, comment expliquer alors que certains patients atteints d’une maladie et soignés meurent, alors que d’autres avec les mêmes pathologies et les mêmes soins survivent ? Nous avons là la preuve que quelque chose s’active ou se désactive en soi. Il est certain que si nous avons l’intime conviction que nous allons mourir, nous avons plus de chance de mourir que si nous sommes intimement convaincus du contraire ! J’ai dû, moi-même, par moments, faire face à ce dilemme. Les peurs m’entrainaient dans des pensées morbides et je savais parfaitement que je travaillais contre moi. Il était parfois très difficile de reprendre le chemin de la lumière, de remettre sur la table la capacité de croire en moi et en ma capacité de guérison. Mais je gagnais à chaque fois, de plus en plus rapidement. L’ombre a de la force mais la lumière également ! Et l’ombre n’existerait pas sans être révélée par la lumière…

Il fut important de m’accorder le repos nécessaire à tout ce travail. J’ai appris à me poser lorsque mon corps me le demandait. Le corps a besoin d’immobilité pour se régénérer. C’est ce que nous faisons chaque nuit lorsque nous dormons. Pour moi, qui était une pile toujours en mouvement, ce fut très bénéfique. J’apprenais à poser ce corps lorsqu’il était fatigué, à guetter en amont les signaux précurseurs d’un épuisement. Une connexion très affinée s’est établie est ne m’a plus jamais quitté. Lorsque mon corps me parle, je l’écoute, et tout de suite… Je n’attends plus, comme je le faisais autrefois, continuant malgré les avertissements à tirer dessus… Je le dépose. Je le respecte dans ses limites, sans jugement ni appréhension.



Déposer le corps n’est pas une mince affaire car en posant cet acte, ou plutôt ce non-acte, nous admettons que notre corps a des limites et donc que nous-même en avons également. Tirer sur la ficelle, se sentir invincible, remettre à demain le repos, a un prix. Nous sommes tellement convaincus que notre corps sera capable de recycler tout, de nous pardonner nos excès… croyance de l’enfant qui en abusant de sucreries s’en tirait juste avec un mal de ventre. Le corps, à l’époque jeune, nous suivait dans nos excès, nous pardonnait nos écarts et nos abus. Mais après quelques années de maltraitance, il a aujourd’hui de plus en plus de mal à faire face. Les systèmes de défense sont usés, fatigués… alors, ce n’est pas irréversible, mais il va falloir changer nos habitudes. Il va falloir accepter d’avoir un corps abimé, accepter de faire des efforts pour le ménager, le prendre en considération et arrêter de se raconter des histoires. Connaitre ses limites implique de les respecter, de ne pas les dépasser. On nous apprend très tôt à nous dépasser, à repousser nos limites… nous le faisons mais à quel prix ? Curieusement, l’addition passe plus tard, beaucoup plus tard, lorsque nous nous demandons le but de tout ceci. C’est lorsque nous avons perdu l’essentiel, le temps de profiter de ce qui est là, l’envie de sourire ou la joie d’être en bonne santé que les choses se gâtent… pour notre plus grand bien…. Nous acceptons enfin de dire stop ! De redéfinir nos priorités. Parfois il faudra un électrochoc puissant, une maladie grave ou la perte d’un être cher qui ne se respectait pas dans ses limites…. C'est ainsi qu'il faut comprendre la phrase de Jung : "Vous ne guérirez pas de vos maladies, ce sont vos maladies qui vous guériront."



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